On a beau trouver parfois qu'elle est exaspérante, qu'elle s'inquiète pour un rien, qu'elle se mêle de tout, surtout de ce qui ne la regarde pas, et qu'en plus son petit doigt lui dit tout ce qu'on voudrait lui cacher, qu'elle est étouffante, qu'elle est une vraie pipelette... N'empêche que notre maman, on ne la changerait pour rien au monde (même pas son humour particulier -spéciale dédicace à la mienne 😁).
Qu'on leur consacre une petite journée chaque année, ce n'est vraiment pas grand chose quand on sait les torrents d'amour dont elles nous abreuvent. On oublie surtout qu'elle est toujours là, même si on oublie parfois qu'on a été enfant. Et on ne lui dit jamais assez qu'on l'aime.
J'ai lu un livre, tout petit par la taille, mais tellement puissant, Le Livre de ma mère d'Albert Cohen (l'auteur célèbre de Belle du Seigneur). Un livre magnifique et émouvant, dans lequel il parle de sa mère, stéréotype de la mère juive, qui ne vivait que par et pour lui, et qui, maintenant qu'elle n'est plus là, lui manque cruellement. Que j'ai pleuré en le lisant, tellement cet témoignage d'amour filial fait écho à mes sentiments envers la mienne.
"Les fils ne savent pas que leurs mères sont mortelles" écrivait Albert... Profitons alors de chaque moment que nous pouvons passer avec nos petites mamans.
Papier calque découpé. Dim.: 15x15cm.
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